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Août

Mon meilleur échec, summer of fail

   Ecrit par : Wiz   in Divers, L'Ours

Cet os est le numéro 10 sur 12 du cadavre Humeur d'ours

Summer-of-FailTiens, je n’étais pas sûr de faire un billet dans la mouvance Summer of Fail imaginé par mon blogami Alias, et puis d’un coup, sans vraiment y penser, m’est revenu ce que je peux véritablement appeler un epic fail dans ma vie assumée de créateur foireux. Parce que j’ai un vrai problème : je suis incapable de reconnaître mes échecs. Appelez cela une forme de narcissisme si vous voulez, mais il m’est difficile de ne pas aimer ce que je fais. Je n’estime donc un échec qu’à la mesure d’une intention réellement trahie, et il n’y en a pas eu tant que ça dans ma vie d’artiste amateur.

Ce que je qualifie de « meilleur échec » dans mon titre, est en fait le point de départ de tout ce qui constitue mon univers imaginaire aujourd’hui, source inépuisable de récit à disposition de mon goût pour le roman, la BD, le jeu de rôle et le jeu vidéo. Puisqu’alors que naissait l’univers de Loreval, né de l’intention de réaliser un module persistant pour le jeu Neverwinter Nights au début des années 2000, je m’attaquais à la création de cet univers numérique avec la conviction de pouvoir aller au bout de ce monumental projet sans coup férir.

« Epic fail ». Je m’étais pourtant attaché l’assistance et les services que quelques personnes motivées, mais je n’ai pas trouvé, moi, la motivation pour aller au bout. J’avais trop d’idées, j’étais trop perfectionniste, j’ai donc réalisé beaucoup des constituants de ce module « à moitié » pour obtenir quelque chose qui fonctionnait à peine, mais qui était surtout inexploitable en l’état. Il est vrai que mon équipe m’a rapidement lâché et laissé seul sur l’ouvrage inachevé, ce qui n’a pas aidé à en garder le contrôle.

Mais c’est mon meilleur échec, car de l’intention de créer un RPG en ligne d’une richesse inégalée est née son univers, un univers dont je n’ai pas fini de faire le tour attendu que je commence à peine. A ce jour, en est né un jeu de rôle (qui a quelques années de campagne de vie déjà), une première trilogie de romans publiée (La Cité des Mensonges), une pentalogie de romans en cours d’écriture (cinquième tome presque fini), une trilogie qui sera lancée dans la foulée (premier tome commencé), plusieurs scénario de BD (3 en tout) qui n’ont pas encore trouvé dessinateur (et qui ne les trouveront probablement jamais tant ce métier est ingrat…), un projet de jeu de plateau (dont le background et le contenu sont en cours de création), un jeu vidéo en ligne de type JDR/RTS (dont les règles ont été écrite mais le jeu jamais réalisé encore), et une foultitude d’autres idées propres à s’incarner dans un média ou un autre tôt ou tard.

Je reconnais que le module NWN persistant de Loreval est un échec, car la technologie étant trop vieille à présent et le projet tant inachevé qu’il est évident pour moi que j’ai trahi mon intention de le finir un jour. Mais je ne crois pas qu’un échec m’aura autant inspiré. Dans le même registre, j’avais même retenté l’expérience du MMORPG fabriqué de ses propres main avec une petite équipe de passionnés. Cette fois je n’étais que concepteur de l’univers de jeu et des règles, et du système de simulation, mais rien de technique. J’ai réussi à terminer une grande part du background et l’ensemble des règles de simulation, lesquelles étaient aussi faite pour en faire un jeu de rôle sur table standard. Et puis le projet a aussi capoté, mais ce n’était pas entièrement ma faute pour le coup. Ce projet n’aura toutefois eu aucune suite concrète, même s’il était prodigieusement ambitieux.

Evoquer cela ne fait que renforcer ma conviction qu’aussi évident soit l’échec, il n’en est pas moins une pierre de fondation solide de mes créations d’aujourd’hui. Je ne peux véritablement qualifier d’échec rien de ce que j’ai fais avant ou depuis, car même si ça n’a mené à rien, ça n’a jamais été fait en vain de mon point de vue.

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Cet article a été publié le dimanche 17 août 2014 à 17:20 et est classé dans Divers, L'Ours. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article en vous abonnant au flux RSS 2.0 des commentaires. Vous pouvez faire un commentaire, ou un trackback depuis votre propre site.

4 commentaires pour le moment

 1 

[…] Mon meilleur échec, de L’Ours […]

17 août 2014 à 17:29
 2 

tu n’es pas le seul à ne pas accepter tes échecs, je pense que cela fait partie de la nature humaine tout simplement

20 août 2014 à 14:52
 3 

Ce n’est pas tellement les accepter dans le cas de figure présenté, mais les reconnaître comme tels. Je suis même totalement convaincu que ce que certains prennent pour des échecs n’en sont pas me concernant. C’est d’ailleurs ce que je faisais figurer en premier dans mon article, ma définition de l’échec est la trahison d’une intention. Ce qui tendrait à dire que je ne me suis que rarement trahi dans mes intentions.

20 août 2014 à 15:00
 4 

[…] Mon meilleur échec, summer of fail, de L’Ours, sur son expérience de créateurs d’univers […]

10 septembre 2014 à 09:18

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