Abordons le négatif.
Voilà, c’est fait.
Maintenant parlons de Guild Wars 2 et l’opinion absolument subjective que j’en ai, car si je devais résumer ma pensée je dirai : ce jeu en devenir est génial ! A l’heure où j’écris ces mots, GW2 en est à un stade très avancé de beta-tests publics, sans pour autant qu’il nous ait été donné d’en connaître la date de sortie officielle, ce qui a quelque chose d’assez frustrant. C’est à s’en mordre les couilles : heureusement, l’Ours n’est pas assez souple pour ça. Les beta-tests sont soumis à une règle de programmation peu commune, annoncé un à la fois à peine une semaine avant l’heure, sans aucune date fixée à l’avance, et ne concernent pour le moment qu’un week-end uniquement, après quoi les serveurs sont fermés et les joueurs attentistes poireautent jusqu’au prochain. Evidemment, n’importe qui à la vue de ce processus de test publique ératique se méfierait de la société qui l’a mis en oeuvre. Et pourtant…
Je fais partie de ceux qui pensent que GW2 représente le point d’entrée de la nouvelle génération des MMORPG (Massive Multi-Player Online Role Playing Game -> Jeu de Rôle en Ligne Massivement Multi-joueur pour les incultes), celle qui va nous émerveiller et nous attacher, que dis-je, nous enchaîner un peu plus à nos PCs les longues soirées d’hiver (et de toutes les autres saisons si les dieux Célibat ou Conjoint-compréhensif, voire Conjoint-accroc-au-jeu s’en mêlent). Pourquoi ?
Les concepteurs de GW2 ont eu une idée de génie en se lançant dans la création de leur jeu. Bien sûr, ils ont tirés parti de l’expérience acquise dans GW1, même si ce second opus n’a pas grand chose en commun à l’exception de l’univers de jeu et de quelques éléments de gameplay. GW2 a été pensé pour être un nouveau jeu et non pas une simple et énième copie du modèle de Blizzard, le très célèbre WoW (World of Warcraft) qui a bouleversé l’univers « meuporguesque » tel un rouleau compresseur dans un champ de coquelicot. Non, ici, même si on va nécessairement retrouver des concepts que l’on connaît, parce qu’il faudrait être idiot pour réinventer la roue (c’est vouloir se démarquer tout en se collant un revolver sur la tempe), ces inventifs et productifs génies de chez ArenaNet se sont simplement posé les bonnes questions. On en serait resté là s’ils n’avaient, de surcroît, trouvé des réponses pas trop connes aux dites questions.
Allons-y pour la farandole de bons points :
- Jeu sans abonnement (mais avec micro-transaction);
- Un contenu évolutif et vivant;
- Degré de difficulté cohérent poussant au maximum à la collaboration;
- Adaptation du niveau des personnages au niveau des zones visitées;
- Immensité et richesse des décors à explorer;
- Système quasi-révolutionnaire de combat;
- Grande diversité de gameplay différent pour chaque classe personnage;
- Grande simplicité du jeu, et relative limpidité de son interface;
- Un système de quête « flottant » et non intrusif;
- Une histoire unique et personnalisable pour chaque personnage;
- Une zone de départ et un contexte d’aventure différent pour chaque race et pour chaque combinaison de race et de classe;
- Une personnalisation très fine des personnages;
- Des graphismes d’excellente qualité dans un style tout à fait unique;
- Une bande son très diversifiée, contextuelle et de bonne qualité;
- Des animations excellentes;
- Un JcJ basé sur du MvM, avec différentes façons de participer, nivellage des personnages entrant en MvM;
- Un système à la fois riche et simple pour gérer sa guilde/communauté.
Ça mériterait quelques détails, mais je ne compte pas m’épancher dessus pour le moment, sans quoi cet article risque d’être trèèèès long.
Je manque clairement de superlatif pour évoquer toute la grandeur de ce que ce futur jeu représente. Car tout ce que je viens de citer est avéré et réponds à 90% à la promesse initiale du jeu. La seule vraie crainte que l’on peut avoir à présent est qu’il soit victime de son succès et qu’il finisse par attirer trop de monde, plombant ainsi le plaisir de jeu de files d’attentes et autres lags flirtant avec les limites des serveurs d’hébergement. En tout cas, les serveurs en beta sont archi-plein et suscitent beaucoup d’attraits. On peut bien sûr douter qu’ArenaNet soit tout à fait objectif dans ses propres déclarations, mais à l’entendre (sur les blogs, les wikis et autre forums) il y a très peu de retour négatif, si ce n’est quelques critiques très constructive qui contribuent à améliorer le produit. On peut donc raisonnablement espérer que de tout ce qu’on peut voir du jeu à l’heure actuelle, la version finale n’en sera que meilleure.
Pour ma part, je ne cache pas mon impatience d’Ours des Cavernes. Et mon envie de parcourir la Tyrie, le continent principal de ce nouvel univers vidéo-ludique, est telle que je devais absolument écrire quelque chose à son sujet. A ce propos, ce prochain week-end, à partir du 8 juin, 21h, sera celui d’un nouveau beta-test public. Bon, cet accès public est encore relativement restreint à ceux qui ont eu le bonheur de voir leur inscription beta les conduire à la réception d’une magnifique clé d’accès et à ceux qui, comme moi, ont acheté le jeu sans l’avoir vu dans le seul but d’acquérir cette fameuse clé sans en confier l’obtention au hasard. Donc, malgré les propos biaisés d’ArenaNet au sujet du concept d’accès « public », il s’agit bien, pour l’instant, d’une beta fermée ouverte aux chanceux.
Je pense revenir régulièrement sur le sujet au rythme des news concernant le jeu. Stay tuned.
D'autres os à ronger
Tags: Guild Wars 2, Imaginaire, Jeux de rôle, MMORPG
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