Souvent les mots n’ont pas le même sens pour tout le monde. Pourtant quand je prétends que je suis rôliste, une population fort réduite comprend ce que cela signifie et d’autres s’imaginent n’importe quoi.
Pour moi, quoi de plus naturel que d’ouvrir ce blog (ben oui, j’ouvre ce jour ma caverne, je suis un ours, et je vous emmerde) avec cette déclaration fondamentale : je suis un rôliste. Non, pas plus que ça fier de l’être, on vit chacun sa vie, on fait ce que l’on aime faire (ou pas), et l’on est donc surtout défini par ses actes. Et puisqu’il faut mettre un nom sur chaque chose, je pratique un jeu de société à mi-lieu entre le théâtre d’improvisation et l’écriture de roman qui s’appelle le Jeu de rôle, ce qui met à contribution, autour d’une table (sur laquelle on sème quelques denrées alimentaires, spirituelles et parfois spiritueuses), une petite équipe de joueurs dont les crimes consistent à interpréter des personnages imaginaires dans un univers qui ne l’est pas moins.
On frôle souvent plus la crise de rire que la crise de larmes, car comme tout jeu dont le but inavouable est de se distraire, pour la plupart des participants, ça marche !
Depuis mon plus jeune âge (y’a déjà 30 ans, ouais), je suis tombé dedans et je suis devenu un saltimbanque. Ouais, j’ai tellement joué, pensé, écrit pour ces univers en carton pâte issus des circonvolutions fécondes de mon cerveau, que j’ai lâchement réussi mes études, honteusement obtenu un emploi dans l’informatique, salement écrit et publié plusieurs ouvrages littéraires (heu pardon, de fantasy… c’est vrai que c’est pas toujours considéré comme littéraire), ignominieusement acquis la propriété de mon logement (une caverne donc) et généreusement admis qu’il était temps de le dire.
Et en plus, je n’en veux à personne pour ça, comme quoi, nul n’est parfait.
Bon au-delà de ça, j’ai un autre défaut, je suis un gamer, comme le dit si bien cette vidéo, ce qui implique un chapelet encore plus fourni d’adjectif peu ragoutant à ajouter à mon endroit.
Voilà le zozio, le sale ours que je suis, le roi de la Caverne (enfin, celle-là), et j’invite les braves à se renseigner sur la campagne « Moi, rôliste », lancée par mon ami (face de bouc) Alias pour se reconnaître à 200% dans cette fange socio-culturelle à laquelle nous appartenons.
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