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18
Mai

Loreval, plus qu’un univers

   Ecrit par : Wiz   in Divers, Jeu de rôle, L'Ours, Romans

Loreval

Là c’est pompeux, on peut le dire. Mais des fois, et quand il s’agit de ce qui sort de ma tête, on peut le dire 🙂 . Non que je ne reconnaisse pas le génie d’auteurs publiés, alors que je ne le suis pas (ou si peu), mais qu’il est important de croire en soi, que ce qu’on ait à dire mérite ou non de sortir du lot. C’est de l’auto-mérite, c’est égocentrique, mais je suis un ours et je vous emmerde. Pour parler une énième et probablement pas dernière fois du sujet, j’entame ici une approche différente. Loreval représente peut-être à lui seul l’aboutissement de plus de 10 ans de travail, mais en fait, c’est le contraire, il en est le point de départ. Derrière ce nom se cache un concept d’univers pompeusement baptisé « Omnivers » et qui n’est rien moins que le troisième concept d’importance de ce genre tout droit issu de ma caboche. Comme ça fait environ 30 ans que je nage dans le jeu de rôle, mes créations ont grosso-modo chacune occupé un tiers de cette expérience (enfin pas tout à fait 10 ans chaque, la première à duré 15 ans et la seconde, restée inachevée et au second plan, a duré 5 ans avant que Loreval ne vienne véritablement au monde), et ce même si l’une de ces cosmogonies n’a jamais vraiment percé en tant que telle. Si ce n’est que depuis 10 ans, ce n’est pas uniquement d’un univers de jeu de rôle dont il est question, mais d’un univers tout court.

En effet, avec Loreval, il ne s’agit pas seulement de mettre en scène un monde persistant avec le moteur de Neverwinter Nights, ni de concevoir des modules de jeu pour des tournois (véridique, Lille Eurolan 2004, un tournoi primé Neverwinter Nights, le module était en grande partie ma conception), de faire du jeux de rôle, ou d’écrire des romans, des scénarios de BD, etc. Mais de faire tout ça à la fois. Pourquoi pas du cinéma à terme ? En fait, Loreval est juste ce qu’il me faut pour laisser libre cours à mon imagination. J’aurai pu ne pas le cadrer et ne pas l’inventer, mais s’il existe, cet Omnivers a une vraie raison d’être qui donne toute sa cohérence à ce que j’ai créé par la suite. Et la cohérence, pour ceux qui lisent mes critiques cinéma et mes conseils de littérature, ils savent que je ne plaisante pas avec.

Parce que certains vous diront que dans l’Omnivers de Loreval, il y a Loreval (qui est une cité donc), cela semble réduire d’emblée la dimension de ce que je propose. Mais si Loreval est le point névralgique au travers duquel j’ai démarré la conception de mon Omnivers, ce qui l’entoure mérite d’en porter le nom, même si, par la suite, de nombreux personnages parcourant cet Omnivers n’ont pas forcément conscience de l’existence de cette ville. Finalement, cette désignation en vaut une autre et le but n’est pas ici de laisser penser que Loreval est le centre de cet Omnivers, son alpha et son oméga à la fois, car même s’il en constitue un rouage essentiel, il n’en est pas le seul. En revanche, ce qui est véritablement important, c’est ce que ce terme désigne. L’Omnivers de Loreval est un concept fondateur. Il décrit une somme importante de possibilités créatives servies par un seul et même point commun.

Le problème quand je parle de l’Omnivers de Loreval est que je ne peux pas en parler. Parce que si je décrivais par le menu de quoi il s’agit, je « spoilerai » (quel vilain mot) quatre-vingt dix pourcent de mes oeuvres. Il faut donc se contenter de cette simpliste notion pour savoir de quoi il en retourne, et explorer les facettes publiques de cet Omnivers pour en apprécier la valeur. Comme je reviendrai plus amplement sur la question, je propose de faire un tour d’horizon de ce que contient l’Omnivers de Loreval à ce jour.

Un plan de Loreval tracé avec l'éditeur de Newerwinter Nights

Un plan de Loreval tracé avec l’éditeur de Newerwinter Nights

Loreval : en premier lieu l’Omnivers de Loreval contient Loreval, une cité imposante cernée par le Néant et dont les habitants sont dotés d’une relative immortalité. Leurs âmes (donc avec ou sans leur corps) sont définitivement prisonnières de cet environnement dans lequel une hiérarchie s’est créée pour y diriger la société qui s’y est forgé. Loreval porte le sobriquet de Cité des Mensonges et se vante d’être un microcosme moderne et civilisé dans lequel, toutefois, l’immortalité n’a pas été prise en compte comme il convient. Car personne à Loreval ne se souvient de son existence avant d’y apparaître. Personne n’y naît de façon conventionnelle et personne n’y vieillit. On arrive, l’esprit vide de tout souvenir, mais pourtant rempli d’expérience, et l’on s’insère dans cette prison que les aînés (les premiers arrivés donc) ont structuré, autour d’un gouvernement, et de différents groupuscules politiques cherchant chacun à tirer la couverture à soi. Mais quelle couverture ? Nul ne le sait vraiment, tout comme chacun garde jalousement la vérité qu’il croit détenir comme un trésor précieux. Insolite et inexplicable est ce premier monde décrit dans l’Omnivers, carrefour de l’activité de forces étranges et d’entité mystérieuses qui se prétendent des dieux et dont nul ne sait rien. Bref, c’est la daube. Ceux qui y sont jusqu’au cou savent de quoi ils parlent 🙂 . Loreval sert d’assise à un triptyque de romans, les premiers que j’ai écris et fait publier, et qui racontent ce qui s’y passe entre l’an 33 et l’an 37 du calendrier local. Loreval a aussi bénéficié d’une modélisation à 50% dans un module Aurora (le moteur du jeu vidéo Neverwinter Nights) en vue d’en faire un monde persistant en ligne pour joueurs de rôle. Un projet qui n’a pas abouti. Le jeu était censé se dérouler en l’an 40.

rivera

Etude d’un personnage de la BD par Pierre-Denis Goux (c’est sa propriété intellectuelle, pas touche. Et si tu passes par là, l’ami, j’ai pas réussi à te joindre pour te demander la permission)

Goudkira : un nom bizarroïde pour un monde encore plus étrange que Loreval si c’est possible. Goudkira n’est qu’évoqué par-ci par-là dans ma cosmogonie. C’est un lieu de pouvoir important pour un peuple ayant un certain rôle à jouer dans l’Omnivers… Ouais, j’aurai mieux fait de ne rien dire, ça aurait été pareil 😉 . Pour faire simple, Goudkira est un monde exclusivement souterrain dont la territorialité est partagée entre les Morts et les Vivants. On pourrait penser à du Resident Evil version heroic-fantasy, mais il n’en est rien. Dans ce monde, la civilisation maîtresse et hautement industrialisée est celle des Morts, tandis que les Vivants fuient ces créatures et tentent de survivre dans un no man’s land hétéroclite difficile à comprendre. Les enjeux du contrôle de Goudkira concernent principalement deux entités qui s’affrontent par le biais de ces deux peuples. Ce monde de l’Omnivers de Loreval est le sujet d’un scénario de BD qui a été écrit et qui n’a pas encore trouvé dessinateur (enfin si, mais il a vogué vers des cieux plus rentables, car tout juste sorti de l’école, il ne se voyait pas vivre immédiatement de la BD) pour proposer un projet d’édition concret.

Dis et le Monde Éclairé : à ce jour, difficile de faire porter un autre nom à ce monde sympathique, puisqu’il est le sujet de mon projet actuel d’écriture, une série de 5 romans dont le quatrième est en cours de rédaction. Encore aucune publication en vue (je cherche activement un éditeur, avis aux professionnels 🙂 ), mais il m’est quand même difficile d’évoquer trop de choses concernant Dis, car ça risquerait de lâcher trop d’informations et gâcherait le suspense de la découverte. Cela étant, il m’est permis de décrire un peu ce qu’est ce monde avant le début du premier tome. Le Monde Éclairé est ainsi désigné par les limites du Dieu Solaire qui éclaire le monde depuis la plus haute tour de Dis, la capitale. Une société appelée la Théologie, dirigée par un serviteur du Dieu Solaire, a été créée pour permettre à une population humaine d’un peu moins de 40 milles habitants d’échapper à l’extinction. En effet, lorsque les humains ont repris conscience dans le froid et la mort d’un monde à l’agonie plongé dans une totale obscurité, et ce sans la moindre mémoire de ce qu’ils ont fait la veille, il a fallu déployer des trésors de persuasion et d’idées pour passer le cap. C’est Duval At’Fratel, alors général d’armée, qui a pris le taureau par les cornes, qui est parti en quête du Dieu Solaire, et qui a sauvé les humains de l’Hiver Noir ainsi que cette période fut appelée. 14 ans plus tard, tout va bien ou presque dans le Monde Éclairé  si ce n’est que des créatures issues des Confins (donc d’au-delà de la lumière du Dieu Solaire), viennent casser l’ambiance et menacer les humains qui leur font la guerre pour défendre leur territoire. Avec l’un de ces envahisseurs, des êtres reptiliens appelés Atarks, une paix est établie et les survivants du conflit admis comme citoyens de la Théologie. Bref, tout va bien. Et les romans racontent que, finalement, tout ne va pas si bien que ça 🙂

Galathorn : c’est l’un de ces rares mondes très détaillé dans ma tête mais qui n’a pas encore été couché sur le papier. Sorte de carrefour omniversel où plusieurs races de différents mondes peuvent y voyager, Galathorn est une exception dans cet Omnivers moribond de Loreval. C’est un monde qui va très bien, qui n’est menacé par rien d’autre que sa propre société, puisqu’il s’agit d’un monde de commerce et d’argent, et surtout, de jeu ! Galathorn est dirigée par un conglomérat d’entreprises dont chaque dirigeant est doctement nommé un Maître du Jeu, et dont l’activité principale est d’organiser toute sorte d’événements ludiques et sportifs autour desquels il y a du fric à se faire. Donc une santé toute relative, car moralement peu sain, Galathorn est le repaire des arnaqueurs de toute sorte dont le seul objectif est d’être le plus riche et le plus puissant tout en restant en vie. Malgré ce descriptif laissant l’impression de nager en pleine marée humaine à la bourse de New York ou de Tokyo, Galathorn est un univers médiéval-fantastique enrichis de concepts contemporains : un savoureux mélange.

Almera - Royaume d'Aodissia

Une carte du royaume d’Aodissia

Alméra : le monde d’Alméra, du nom de son principal continent, possède une histoire très longue. Développé comme une univers de jeu de rôle, Alméra fait partie intégrante de l’Omnivers de Loreval et en partage quelques points communs, dont un très récurrent, la fameuse amnésie collective de tout un peuple, un événement portant ici le nom d’Uyadan (ne cherchez pas la sémantique de ce mot, c’est pour faire « genre »). Il se trouve que ce monde est en proie à une problématique conséquente à savoir qu’à un moment donné de leur histoire après Uyadan (parce qu’avant on ne s’en souvient pas), les humains retranchés dans le royaume d’Aodissia fondé par 11 demi-dieux appelés les Aodis (qui eux, se souviennent, soi-disant), ont vu les cadavres de toute leur histoire se relever et former un empire invivable sobrement baptisé l’Empire des Morts. Et comme si ça ne suffisait pas, chaque fois qu’un autochtone d’Aodissia meurt, de mort naturelle ou de mort violente, il devient systématiquement un mort-vivant. Cela ne touche d’ailleurs pas que les humains, mais aussi la faune et la flore d’Alméra. La société aodissienne s’est structurée sous l’égide des Aodis, pour faire face à ce danger. Car l’Empire des Morts vit dans son coin et la plupart des morts-vivants qui se relèvent dans le royaume et qui ne sont pas anéantis n’ont généralement qu’une idée en tête (et ce même quand ils n’ont pas de tête), rejoindre leur empire. C’est juste qu’il faudrait éviter, si ça pète,  que l’Empire leur tombe dessus, parce qu’ils sont sacrément nombreux là-bas. Aodissia fait déjà partie de ces univers jouable en jeu de rôle dont la description est très avancées. Il sera sans doute l’un de ceux développés dans mon futur jeu de rôle 🙂

Péorn : ce truc bizarre a été le théâtre rôlistique d’une portion de ma campagne de jeux de rôle autour de Loreval. Mes joueurs favoris s’y sont risqué (pas tout à fait de leur plein gré) et y ont effectué un petit séjour avant de trouver une route vers des horizons plus serein… encore que. C’est un monde qui a été décrit par mes joueurs comme une cuvette géante de chiotte pas propre. Car il s’agit en apparence d’une espèce d’entonnoir constitué de plusieurs landes de terrains concentriques, chacune disposant de particularités étranges, allant de la forêt vivante, à des no-man’s land où il pleut de la pierre en passant par des déserts brûlants et des marais perturbants… Bref, un coin génial où passer des vacances quand on est pourchassé par des mercenaires de Loreval parce qu’on n’y a pas payé ses impôts locaux.

Célestia : c’est l’univers dans lequel mes explorateurs de Péorn ont atterri après leurs pérégrinations. Constitués d’îles de roches flottantes dont une, de taille continentale et de climat fortement saharien, l’Empire d’Azur leur a tendu les bras. Pas facile d’être les seuls clampins piétons dans un monde où tout le monde peut naturellement voler et où cette qualité est plus que recommandée pour voyager. Mais comme il y ont découvert que le maaaaaal rôdait parmi les gentils Janns (oui, à l’époque, je nageai dans DD3, et les Janns sont directement issu du manuel des monstres de cette édition, adapté de la première édition d’ADD du reste) qui les ont accueilli les ont tout simplement portés aux nues au sens propre comme au figuré. A la base, l’Empire des Janns souffre d’un problème très similaire à celui de Loreval ou d’Alméra : ceux qui y vivent ne se souviennent pas de leur histoire au delà d’une certaine période, mais chez les Janns, ça remonte à très longtemps donc c’est moins gênant  Ce qui l’est plus, est qu’ils ont perdu contact depuis des générations avec les Djinns qui vivaient dans une autre dimension et avec qui ils se sont fâchés  Or il se trouve que les Djinns leur était accessible par une porte magique maintenant inactive depuis des siècles et par laquelle les personnages-joueurs sont arrivés. Azura est l’un des univers les plus vastes de cette panoplie de monde présenté ici, conçu spécifiquement pour servir de cadre de campagne.

Elémentia : ça c’est très récent et très nouveau… Et je n’en parlerai pas, sauf comme d’un secret projet pour alimenter la curiosité. Voilà, c’est fait 🙂

Voilà, ce n’est qu’un bref tour d’horizon de ce que contient l’Omnivers de Loreval dont il convient de retenir que tous ces mondes s’ignorent les uns les autres (ou presque tous) et que rien ne les relie directement, du moins la plupart du temps. De nombreux autres mondes avec des histoires toutes plus rocambolesques les unes que les autres hantent encore les circonvolutions complexes de ma masse encéphalique. Je pourrais d’ailleurs citer encore au moins 2 univers qui sont rattachés plus ou moins directement à Loreval, mais comme il s’agit pour l’un, d’un sujet de roman, pour l’autre d’un sujet de jeu et de BD, j’ai préféré ne pas les développer tout de suite. Çà viendra 🙂

A l’occasion je reviendrai sur quelques cas, parmi les plus « publics », qui seront développés de façon plus complète sur ce blog.

 

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Cet article a été publié le samedi 18 mai 2013 à 15:04 et est classé dans Divers, Jeu de rôle, L'Ours, Romans. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article en vous abonnant au flux RSS 2.0 des commentaires. Vous pouvez faire un commentaire, ou un trackback depuis votre propre site.

4 commentaires pour le moment

Fabien Lyraud
 1 

Si tu as parmi tes univers, un qui peut être qualifié de science fantasy (où magie et technologie se cotoient), je pourrais être preneur pour Sortilège Electrique.

29 mai 2013 à 15:32
 2 

Il y en a deux qui sont qualifiable de science fantasy même si ce n’est pas sujet principal mais bien un contexte. Je n’ai pas parlé de ces projets dans cet article à l’exception d’Elementia pour lequel je n’ai rien dit. Le deuxième est un monde partiellement développé qui n’est pas clairement un mélange de « technologie et de magie » mais de « technologie de la magie » si tu saisies la nuance. C’est à dire la magie vue comme une science appliquée et omni-présente à l’échelle industrielle comme le sont nos sciences-physiques dans notre monde moderne. A ta disposition pour en parler davantage si ça t’intéresse 🙂

29 mai 2013 à 15:42
Fabien Lyraud
 3 

Quoique Galathorn la cité multidimensionnelle à l’air de bien mêler des concepts de SF et de fantasy et me paraît aussi bien correspondre à ce que je cherche également.
Mon mail : lyraud(at)club-internte(dot)com

29 mai 2013 à 18:16
Fabien Lyraud
 4 

Je voulais dire :lyraud(at)club-internet(dot)fr

29 mai 2013 à 18:17

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