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9
Fév

Le dernier rempart

   Ecrit par : Wiz   in Cinéma

120X160 Rempart OKC’est un curieux rappel aux films de gros bras des années 80 que voilà. En général, quand on pense « gros bras », c’est un Stallone ou un Schwarzenegger qui sort du chapeau, parfois un Willis, mais la particularité d’un Schwarzy comme c’est le cas ici, c’est que le bonhomme a 65 ans et qu’il a été gouverneur de Californie pour de vrai. Stallone nous a déjà fait un retour tonitruant au cinéma, après un passage à vide, dans la série Expendables dont il est le scénariste et le réalisateur (du premier opus du moins) et qui a fait sensation en réunissant justement les fameux gros bras en question (en ajoutant Jason Statham, Dolph Lundgren, Mickey Rourke et Jet Li à l’affiche pour les plus connus). C’est d’ailleurs plus par son casting que par tout le reste que brille Expendables. Le dernier rempart (« The last stand » en VO) part d’un principe assez similaire en mettant Schwarzenegger en tête d’affiche comme dans le bon vieux temps avec l’idée que la gueule et la réputation d’un acteur est suffisamment vendeuse.

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Terminat… heu non… Ray Owens… Enfin Schwarzy quoi


Ce film ne déchire pas l’écran, mais se laisse regarder. On n’a besoin que de ses yeux et de ses oreilles, le cerveau peut être laissé à la maison. C’est plutôt bien réalisé, mais ça ne casse pas des briques, et surtout, même si on n’a pas lu le synopsis, c’est cousu de fil blanc. Zéro surprise du début à la fin. Pourquoi ? Parce que l’intro du film résume à elle seule, en l’espace de quelques secondes, ce qui va se passer. C’est bien pour cela que la mise en situation qui amène la confrontation finale est assez ridicule en somme, et presque dommage.

Et ça marche. Non, je veux dire, je suis bien allé voir ce film en pensant voir un bon gros film d’action de gros bras servi par un Schwarzenegger remis au goût du jour avec son humour potache, ses répliques cultes, et son air stoïque. Hé bien sur ce point, aucune surprise. C’est ce que je voulais voir, c’est ce que j’ai vu. L’intégralité du scénario est présenté dans le synopsis ou la bande-annonce, donc rien à découvrir de ce côté là, sinon une mise en situation un peu longuette pour ce que veut nous montrer le film. Et ça se comprend, car il faut le ménager le vieux. Car si on résume, le dernier rempart se résume à 4 scènes d’action intégrant Schwarzy, dont 2 où il est seul contre le méchant, le reste se passant sans lui. On est loin de Commando, Predator, Terminator, True Lie, Total Recall et j’en passe.

Enfin si, ce qui surprend quand même un peu, c’est de voir à quel point Schwarzy accuse physiquement le poids des années. A côté, on dirait que Stallone, qui a un an de plus, a mieux réussi à faire survivre son image. Schwarzy se pose là comme une baraque très peu mobile (à moins que ça soit le rôle qui veuille ça). C’est amusant d’ailleurs, car Stallone est apparu en bande-annonce avant le début du film, dans l’annonce de « Du plomb dans la tête » qui sort à la fin du mois et où il figure en tête d’affiche. On note tout de suite que le bonhomme montre encore son corps bodybuildé contrairement à Schwarzy qui se la joue grand-père en Damart thermolactyl.

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Forest Withaker en second rôle. Agent du FBI qui sert de faire valoir à Schwarzy.

En conclusion, je dirai qu’il est amusant de revoir Schwarzy au cinéma et surtout de voir se succéder en tête d’affiche, comme au bon vieux temps les grand-pères gros bras des années 80. L’ennui, c’est que le cinéma, à l’époque, était bien moins cher et que ça fait mal au fion de payer plus de 10 euros pour voir la même chose en moins remuant, même si ça bénéficie des effets spéciaux et d’une réalisation moderne. Un renouveau pas forcément au goût du jour dans un monde en crise et quand on a un minimum d’exigence envers le 7ième art. Pour moi, ce visionnage a été plus nostalgique qu’autre chose, il faut être honnête. Mais j’ai passé un bon moment. C’est pas si mal quand on a aucune attente particulière envers un film et qu’on a encore les moyens de s’offrir ce genre de fantaisie.

Petite mention spéciale au magnifique clin d’oeil à Conan qui, il faut l’avouer, n’était pas du tout facile à placer dans ce genre de film. Et saluons aussi l’humour purement français cette fois qui colle l’habituelle voix française de Bruce Willis sur l’un des principaux méchants… Ça fait bizarre 🙂

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Cet article a été publié le samedi 9 février 2013 à 10:30 et est classé dans Cinéma. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article en vous abonnant au flux RSS 2.0 des commentaires. Vous pouvez faire un commentaire, ou un trackback depuis votre propre site.

Un commentaire

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[…] et Schwarzy à l’affiche ? Ah tient. Les vieux persistent et signent… Après Le dernier rempart, je n’attendais plus grand chose de valable de la part de Schwarzy. A contrario, le bon vieux […]

9 février 2014 à 12:10

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