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Juil

Le combat du juste

   Ecrit par : Wiz   in Cinéma, Divers, L'Ours

juste_gants

Il est vrai que je n’ai pas encore signifié mon « retour » dans la blogosphère. Mais mon clavier me démange parfois, et ces humeurs longtemps laissée sur le carreau de la pile des brouillons arrivent à émerger de temps à autres.

Voici donc un sujet sur lequel je me cherchais depuis longtemps. Ne prenez pas le titre au premier degré. Si j’ai la faiblesse de croire que je suis quelqu’un d’assez épris de justice, je ne suis pas le « juste » mentionné en tête de cet article. Mais bon sang, par tout ce qui m’est cher, par tout ce que je considère d’important, voire, de plus important que moi dans l’univers (et il y en a, je ne suis pas à ce point égocentrique), j’ai une admiration sans borne pour cette image du « juste » dont je vais vous parler ci-après. Je ne vous cacherai pas que mes références en la matière sont essentiellement cinématographiques et littéraires, et dans les genres par lesquels je me sens tout spécialement concerné, donc fantastique, SF/uchronie et geekerie en tout genre. Pourtant, à tout ceux qui, en lisant ces termes, n’entrevoient que d’inutiles frivolités propices à satelliser le bon sens sur l’orbite basse et infertile du loisir et du rêve sans lendemain, je tiens à dire que je les emmerde. Parce que, d’une part, ils ont tort, et d’autres parts, ils ont tort.

Coup de poing dans ta face

Voici un paragraphe dont le titre est des plus évocateurs. Car je vais commencé par élaborer mon argumentaire (il y en a un, si, si) sur la base d’une édifiante œuvre cinématographique du siècle dernier. D’ailleurs, quand on y repense, tout ce dont je vais parler par la suite date techniquement du siècle dernier (voire même de bien plus longtemps si l’on s’acharne à en retrouver l’essence), même si remis au goût du jour par des auteurs modernes du 7ième art extrêmement pertinents. Donc, le coup de poing dans ta face, c’est Fight Club ! J’imagine que ceux qui ne l’ont jamais vu et n’ont que vaguement capté, au travers de ce titre, d’un pitch et d’une bande-annonce comme on savait les faire en ce temps-là, c’est-à-dire une bande annonce qui ne révèle rien du film, se sont donnés au moins une fausse raison de ne pas regarder ce petit bijou. Je le dis comme je le pense, je n’ai pas vu Fight Club au cinéma pour cette fausse raison qui était la mienne : Brad Pitt dans un film qui parle de boxe… bof. Il faut dire que c’était l’époque où Brad Pitt jouissait d’une image de bellâtre injustifiée (injustifiée parce que Seven et Entretien avec un Vampire, merde quoi ! ) qui faisait autant de bon film que de mauvais (et dans les parenthèses précédentes, je cite les bons, hein ?! ).

juste_fight_clubMais voilà, Fight Club, on me le vantait sans jamais rien m’en dire. Comme je peux le comprendre. Comment ne pas spoiler le mega-twist de la fin du film, comment me parler de l’incroyable profondeur de cette œuvre sans me gâcher le plaisir coupable de la découverte ? Alors, oui, pour ceux qui haïssent la violence et le sang, Fight Club n’est pas une œuvre tendre et gentillette, bien au contraire, mais je ne la déconseille véritablement qu’aux âmes sensibles. Car aucune violence si crument montrée dans Fight Club n’est gratuite. Il y a une incroyable leçon derrière chaque scène phare de ce récit, sans compter cette narration fort atypique à l’époque, et sa conclusion aussi brutale qu’indiscutable.

Le nombre de messages d’intérêt général pour l’humanité diffusé en filigrane dans ce film est proprement ahurissant. Tellement que je ne saurai tous les retenir. Prenant le contre-pied de notre monde moderne (et là on parle de la fin des années 90) pour le critiquer, voire le tabasser littéralement, ce que font métaphoriquement les personnages de l’histoire, Fight Club nous renvoie à la vacuité de nos existences. Quinze ans plus tard, force est de constater que le message n’a pas pris. Du moins, individuellement, nous pouvons être convaincu du bon sens de celui-ci, mais nul n’a donné suite. Et le pourquoi du comment est le motif principal de cet article. Rétrospectivement, il apparaît que l’écart s’est encore creusé entre le message initial et notre société, si bien que plus le temps passe et plus le film lui-même est percutant. Peut-être trop en somme. Du moins, trop pour qu’on ne se dise pas : « mais ils sont complètement dingue ces types »… C’est selon moi la seule faiblesse du message, c’est qu’il est enrobé de « folie ». Cela nous protège sans doute de le voir appliqué à la lettre. Cela nous empêche sans doute de prendre Tyler Durden au sérieux. Et pourtant…

Car c’est pourtant la première brique incontournable d’une vérité essentielle sur l’homme moderne… ou plutôt, sur l’homme dans sa société moderne… notre société : nous sommes des prisonniers ! Une trentaine d’années plus tôt (que Fight Club), un autre auteur le disait déjà au travers d’une série télévisée fort célèbre, le Prisonnier. C’est un thème qui peut sembler récurrent, et les métaphores à ce sujet ne manquent pas. Seulement voilà : Fight Club ne triche pas. Ce film nous démonte notre réalité quotidienne avec la précision et la minutie d’un scalpel manié par un chirurgien. Il s’amuse même, avec son niveau de lecture, à nous asséner des métaphores particulièrement pittoresques et débiles pour nous décrire cette réalité d’un point de vue tout à fait inattendu.

Honnêtement, de ma vie, je n’ai jamais vu un coup de poing aussi démonstratif et juste que Fight Club. Et je trouve presque dommage que ce ne soit qu’une fiction tellement il me parle profondément.

Vengeance ou Vérité ?

A dessein, je franchis la limite basse du XXIième siècle pour m’asseoir à cheval entre deux mondes. Je m’installe là entre 1982 et 2006, 1982 qui marque le début d’une série de bande dessinée achevée en 1990 et qui sera adaptée au cinéma et diffusée dans les salles françaises en 2006. Les petits malins qui auront lu, en y réfléchissant un peu, le titre de ce paragraphe, verront peut-être de quoi je parle : V pour Vendetta !

juste_V_pour_vendettaAlors, j’ai beaucoup de respect pour les frères… enfin… la fratrie Wachowsky, qui, du temps où ils étaient frères (car maintenant, ils sont frère et sœur) sont entrés dans la catégorie des réalisateurs ultra-bankable avec Matrix et qui ont commis, depuis, des films de traditions uchronique/SF plus ou moins réussi. Enfin, ce que j’entends par réussi, c’est souvent une perception biaisée. Ce qui est réussi n’est pas toujours un succès, et vice-versa. J’en veux pour preuve cette adaptation de Cloud Atlas qui était assurément réussie mais qui ne fut pas un franc succès (du moins quand on mesure le succès à l’aune des soussous dans la popoche). Mais trêve de digression. Matrix était un film d’action, mais n’emportait pas moins avec lui quelques réflexions sur la condition humaine. V pour Vendetta, est, à mon sens, leur meilleure réussite dans ce registre.

Et cette œuvre, dont je ne saurai dire si l’adaptation au cinéma est en tout point fidèle à son message initial issu du roman graphique (que je n’ai pas lu justement), possède une grand nombre de qualités. Tout d’abord, sa narration est exemplaire de limpidité et la construction de son suspense jusqu’au climax du film est tout bonnement époustouflante. Il n’y a en soi aucun twist dans ce film. Même si les éléments clés du récit nous sont amenés par petites touches avec une parcimonie presque excessive, le dénouement de l’histoire qui nous est annoncé dés son introduction nous surprend dans la manière dont il survient. Il y a certes un mystère pesant dont la révélation sera le point d’orgue de la dernière partie du film, mais l’agencement de ses 4 intrigues savamment mêlées nous conduit très simplement du début à la fin de cette histoire servie autant par un contexte et des personnages extrêmement bien construit, que par quelques scènes d’action éparses très percutantes.

A l’instar de Fight Club, V pour Vendetta est rempli d’enseignements. Nous ne sommes par contre pas du tout dans le même registre et ne voguons pas vers le même objectif. Le but n’est pas là de décrier le « système », mais de motiver et d’enrichir la portée « du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », lequel n’a rien de fictif. Et nous ne pouvons pas nous élever vers ce droit inaliénable « défendu » (parait-il) par la communauté internationale, sans faire un détour dans les travers du totalitarisme, de la censure, du contrôle de la pensée, de la manipulation des masses, et j’en passe. En se plaçant dans une Angleterre uchronique défigurée par une pandémie, et assujettie de manière étouffante par un parti d’extrême droite dirigé par un Hitler V2.0, le film nous brosse un tableau d’une noirceur extrême dans la fange duquel émerge un homme, V. L’absolu justicier. L’homme seul contre tous qui décide, en son âme et conscience, qu’il doit faire quelque chose de mal, pour le bénéfice du plus grand nombre, empruntant pour cela l’image d’un terroriste du XVIIième, Guy Fawkes.

Le message global de l’œuvre est plutôt simple, mais les échanges, les dialogues et les réflexions produites par certaines scènes particulièrement troublantes ne laissent aucun doute sur le fait qu’elle ne s’arrête pas à ça. Mais il faut le voir pour en capter toute la substantifique moelle. D’ailleurs, ce n’est pas sans raison que les Anonymous, ces justiciers du Web, ont emprunté le masque de Guy Fawkes pour les symboliser. Même s’ils véhiculent une idéologie un poil plus contestable, ils ont souhaité reprendre pour eux l’essentiel du message de l’œuvre dans un contexte assez différent. M’enfin, ce n’est pas Snowden qui leur donnerait tort…

Peut-on tuer volontairement 15 millions de personnes pour en sauver 6 milliards ?

Grave question que celle-là. C’est encore Alan Moore qui s’y colle. « Encore » car oui, je n’en ai pas parlé avant de ce lascar, mais il est l’auteur (le scénariste en fait) du roman graphique V pour Vendetta, et avant d’achever celui-ci, il s’est lancé en 1987 dans une autre réalisation, The Watchmen. Cet autre roman graphique marquant a donné naissance, en 2009, à une adaptation cinématographique de Zack Snyder (le réalisateur de 300). Je ne saurai classer cette œuvre, tant la BD (que j’ai lu cette fois, contrairement à V pour Vendetta) que le film, par ordre de préférence avec les deux précédentes, mais elle est pour moi d’une importance capitale par sa conclusion. A noter d’ailleurs que les enjeux du films sont rehaussés par rapport à ceux de la BD, ils ont été repensés pour des problématiques actuelles, quelque peu anachronique par rapport au contexte de cette uchronie se déroulant aux États-Unis dans les années 80, mais de façon fort intelligente pour en renforcer la cohérence. Oui, je sais, la question de l’épuisement des énergies fossiles ne se posait « pas » en 1985, ou alors dans les hautes sphères gouvernementales dans lesquelles on devait se convaincre « qu’on serait mort avant d’avoir le problème sur les bras ». Moi, je trouve très intelligent d’avoir mélangé ce questionnement sur la problématique énergétique avec l’intrigue du film qui reprend globalement les fils de sa source d’inspiration papier.

juste_watchmenPourquoi The Watchmen est si capital dans mon raisonnement ? Parce que la BD comme le film démontrent que ce qui est juste est horriblement cruel. En fait, tissé sur des personnalités de héros costumés défraichis extrêmement détaillés, la trame du récit nous entraîne vers la découverte d’une vérité essentielle : rien n’est acquis sans sacrifice. Les personnages de cette histoire sont si savamment creusés que c’est la confrontation de leur point de vue qui nous amène à saisir la dimension de nos inhumaines difficultés à l’échelle du monde. Reprenant à son compte le contexte de la menace d’holocauste nucléaire qui embrasait le monde de cette fin de guerre froide et qui atteignit son paroxysme en 1985, Zack Snyder a tenu a y intégré certaines touches de modernité. Mais dans l’ensemble, l’intrigue générale du film a été superbement conservée et retranscrite.

Encore une fois, les détracteurs de la violence de Fight Club vont me tomber sur le râble. Oui, certaines scènes sont particulièrement violentes dans Watchmen… En fait, elles sont même choquantes. Mais ne serait-ce que dans ce magnifique générique d’introduction du film où les travers de l’Histoire avec un grand H (la vraie, du vécu vrai de vrai) sont montrés avec une poésie des plus déplacées, l’on sait que l’on tient dans les mains un bijou serti de vérités que l’on juge généralement pas très bonnes à dire. Parce que dans le décor uchronique et fantastique de ces super-héros usés par les rouages du système, l’on se dit avec un peu trop de facilité que tout ceci n’est qu’une pure fiction. Oui… Mais une fiction qui balance du lourd. Une fiction qui nous dit que l’humanité va s’embraser et se détruire lorsque les énergies fossiles seront épuisées et que rien n’aura été tenté pour les remplacer. Une fiction qui nous dit que la guerre est une occupation normale de l’humanité quand elle n’est pas focalisée sur des problèmes qui la concerne dans son entièreté. Une fiction qui nous dit que Dieu ne tue personne, que le destin n’est coupable d’aucun désastre, et que l’homme porte en lui la responsabilité de tous ses maux sociétaux, culturels, politiques et religieux. Une fiction qui nous assène vérité sur vérité en somme.

Ce ne sont là que quelques exemples épars et marquants de tout ce que cette œuvre nous raconte. A ce titre, si l’adaptation cinématographique propose plusieurs niveaux de lecture subtils, la BD est encore plus riche d’enseignement, et d’une certaine façon, encore plus crue. A la question posée en sous-titre, l’un des personnages de ce récit choisira de répondre « oui » et un autre « non ». Les autres personnages clés arborent des points de vue plus nuancés ou sont carrément victime de ces positions diamétralement opposée. Et la grande force de la BD comme du film, c’est cette fin terrible où l’on comprend que celui qui répond « oui » a accompli son ignoble méfait, et que celui qui répond « non » a fait en sorte que ça ne serve à rien. Un magnifique pied de nez qui devra, je l’espère, n’exister que dans une fiction. Car s’il existe sur notre planète, un individu prêt à tuer 15 millions de personnes pour en sauver 6 milliards, j’ose croire que l’accomplissement d’un tel dessein ne sera jamais Ô grand jamais remis en question.

Je sais que j’ai abordé ces œuvres de façon très superficielle pour ne pas en révéler les intrigues, chacune assez jouissive à leur manière, mais ce que j’ai à en dire présentement compte plus que leur contenu que je vous invite à découvrir ou à redécouvrir si ce n’est déjà fait. Malgré ce que révèle un premier visionnage, on est parfois bien inspiré de s’appesantir à nouveau sur ces petits chefs-d’œuvres. Et je ne suis pas en train de dire que ces films sont les meilleurs du monde à traiter de ces sujets, mais ceux-là ont le mérite de m’avoir attiré et d’avoir retenu mon attention au point que je prends plaisir à les regarder au moins une fois par an, histoire de me rappeler certains aspects de ce qui est « juste ».

La juste récompense

Après cette rétrospective de ce que beaucoup considèrent comme du cinéma de divertissement et qui est, selon moi, un véritable creuset des meilleures intentions humaines, j’aborde le point primordial de mon exposé : la « juste » récompense. Si je reprends le titre de mon article, je parle ici du combat du « juste », juste dans le sens où ce que les héros de ces histoires décident de faire est une conviction ferme et profonde de ce qu’il est juste de faire. C’est une profession de foi. On ne joue pas les justiciers par hasard. On ne trahit pas sans raison le système (que celui-ci soit ou non valable) pour agir au-delà de ses conventions morales, religieuses, politiques ou sociales. Et ces récits ne sont pas des fictions mais des légendes. Dans l’histoire de l’humanité, ces mêmes légendes ont été véhiculées par la culture populaire de toutes les époques. C’est un thème ultra-récurent. V, ce martyr, pourrait être Jésus. Tyler Durden, ce libérateur de conscience, pourrait être Moïse. Et Ozymandias pourrait être Noé. Le mythe judéo-chrétiens ou les mythologies antiques de Rome, de Grèce, de Perse ou d’Egypte sont peut-être plus ancien, mais leur thématique est la même.

Non, ces œuvres modernes ne sont pas les prophètes déguisés d’une religion creuse et sans fondement. Ce sont des enseignements. Ce n’est pas ce que raconte l’histoire qui importe, c’est ce qu’elle nous apprend sur la nature humaine, sur les erreurs et les succès de notre race (et pour rappel, il n’y a qu’une seule race humaine, c’est démontré scientifiquement), et sur ce qui nous pend au nez. Parce que l’Homme semble prendre un malin plaisir à répéter les erreurs du passé. A perpétuer dans un contexte sans cesse différent, ses conneries les plus monumentales. Non, ces œuvres modernes et leurs auteurs ne sont pas des prophètes, mais ce sont pourtant des prophéties. Il faut être aveugle, dominé par les plaisirs les plus vains, et les ambitions les plus factices, pour ne pas voir à quel point elles sont prémonitoires.

Si j’étais pessimiste, je dirai que toute ces prédictions finiront par se réaliser. Qu’on oubliera volontiers « qu’on nous avait prévenu ». Que de toute façon, il ne restera pas assez de monde pour s’en souvenir, et que, gouverné par son cerveau reptilien, l’Homme sera bien plus préoccupé par sa survie, que par ce qui l’a conduit à sa situation désespérée. Si j’étais pessimiste…

Qui est le juste ?

Je ne suis pas un « juste ». Je n’ai pas ce courage. Le trouverai-je un jour ? Je n’ai pas cette foi. Mais J’ai l’espoir. L’espoir qu’il y a au moins un « juste » en ce monde. Parfois, on les aperçoit dans l’Histoire, ces hommes dont les convictions dépassent la mesure, parce qu’il faut dépasser la mesure. Il est nécessaire d’aller à l’encontre de la société, au mépris des règles, de s’élever contre le système, pour lui montrer un autre chemin. Il y a ces Galilée, ces Colomb, ces Robespierre et ces Fawkes dans le passé. Et il y a des Mandela et des Snowden dans nos contemporains. C’est assez pour penser qu’ils apparaîtront un jour, ces héros martyr, ces rebelles, ces révoltés, ces mal-pensant qui ne sont « justes » à nos yeux que lorsqu’ils gagnent, que lorsque l’Histoire veut bien s’en souvenir.

Je n’ai pas le courage du juste, mais j’ai le courage d’écrire et de publier ceci. Bien peu de chose en somme, sans véritable prise de risque compte-tenu du peu d’étendue de mon lectorat. Mais exposer le fond de ma pensée était indispensable aujourd’hui. Donc, c’est fait. Et je me sens bien mieux de l’avoir fait, d’avoir enfin trouvé les mots et les images pour le dire.

Cet article n’est pas une incitation à la violence, à la révolte et encore moins à la haine. On peut être un juste sans violer la plus élémentaire morale. Les références que je cite s’emploie à le démontrer au travers d’une vision extrême, parce qu’on ne peut rien faire comprendre à l’homme moderne sans lui mettre le nez dans sa merde, et encore… Mais ici je m’efforce de pointer du doigt la conscience de notre culture sur des problèmes que l’humanité pensante, dans sa grande majorité, s’efforce d’ignorer. Si je devais rattacher cette observation à une autre de mes récentes interventions, je rappellerai que c’est d’art que je parle, et que ce sont des artistes qui nous disent toutes ces choses que nous ne voulons pas voir ou entendre.

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Cet article a été publié le jeudi 24 juillet 2014 à 18:00 et est classé dans Cinéma, Divers, L'Ours. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article en vous abonnant au flux RSS 2.0 des commentaires. Vous pouvez faire un commentaire, ou un trackback depuis votre propre site.

2 commentaires pour le moment

 1 

j’aime beaucoup cet article, très détaillé et bien expliqué, j’aime beaucoup ton sens de l’humour et ta réflexion, moi j’aime beaucoup quand il y a du combat et de l’action donc…

30 octobre 2014 à 15:03
 2 

Merci. Bienvenue sur ce blog. Il y a sûrement des articles plus « drôle » que celui-là ici. Mes articles de société peuvent paraître provocateur parfois, mais c’est hélas ce qui m’énerve le plus en ce monde 🙂

30 octobre 2014 à 17:30

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