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Juil

God of War : le dieu des bourrins

   Ecrit par : Wiz   in Jeux vidéos

J’ai découvert la série God of War le jour ou j’ai acheté une Play Station 3 (il y a environ 2 ans), et j’ai donc commencé par la fin en acquérant God of War III sur les conseils d’un ami. Enfin non, pas vraiment ses conseils, il m’a juste dit que ça déchirait. C’est succinct comme analyse, mais c’est un pote, alors je me suis rappelé ses propos quand j’ai vu la boîte du jeu dans un rayon très limité d’un Intermarché paumé quelque part dans la région orléannaise. Bon, c’est pas non plus un petit investissement, mais qui ne tente rien n’a rien. Alors je l’ai pris et…

Bon sang, ça déchire ! Oui, c’est le mot. Si la série God of War a suivi les évolutions technologiques de la PS 2 à la PS 3, le concept du jeu était et est resté sensationnel. Alors, appelons un chat un chat, c’est un hack’n slash et le but avoué de ce titre est de buter des tas de monstres par packs de 12, mais il y a l’art et la manière de le faire et je trouve tout simplement qu’à côté d’un bon God of War, Diablo est une merde sidérale. Explications :

Plantons le décors. Oui, j’aime cette expression dont je me suis déjà servi pour Diablo III. Je suis un écrivain (enfin je crois), alors j’aime planter des décors. J’ai pas la main verte pour 2 sous (ni même pour plusieurs millions de sous), mais avec moi, les décors poussent. God of War prends racine dans les légendes de la Grêce antique et porte ce nom tout simplement parce que le premier opus de la série faisait référence à Arès, le fiston de Zeus et Dieu de la Guerre. Cela étant, Arès n’est au départ que la toile de fond du problème. Le héros de notre histoire s’appelle Kratos, un guerrier spartiate (Ahou Ahou), grand chef de guerre qui mène une bataille perdue et qui prie Arès de bien vouloir lui accorder la victoire quand même. Et le grand manitou de lui exaucer son voeu. Mais vous savez, c’est le genre de tractation qui possède obligatoirement une contrepartie et le salopiau d’Arès demande à Kratos de le servir ad vitam. Emballé c’est pesé, Kratos devient un héros des dieux auprès des mortels, pour régler, notamment, toutes les bévues que ces crétins célestes ont commises pour se mettre des bâtons dans les roues des uns et des autres. Oui, ils s’entendent à merveille là-haut, c’est le pied intégral.

Toujours est-il que notre Kratos va être amené à démolir un village dont il a oublié, on ne sait trop comment, que c’est le sien, y tue lui-même sa femme et sa fille, et après, en découvrant le désastre, jure devant… heu… devant l’éternité, car on ne peut pas dire qu’il porte les dieux dans son coeur, de tuer Arès. Et voilà, ainsi commence le périple de Kratos, un spartiate que rien n’arrête sauf la maladresse de celui qui joue le personnage. Un bourrin intégral, un vrai, un dur, qui n’a peur de rien, et qui a un sens de l’humour situé entre l’approximatif et le néant.

Aussi balaises soient-ils, ils ne l'arrêteront pas.

Dans God of War III, la vengeance de Kratos est loin d’être consommée. Certes, il a tué Arès, et a encore vécu bien des aventures, mais il a tous les dieux de l’Olympe dans le pif et décide qu’il est temps d’en finir. Au début de GoWIII on le découvre en train de monter à l’assaut de la montagne sacrée à dos de Titans dont il s’est fait des alliés de circonstance. Oui, pour les ignares en matière de mythologie grecque, les Titans sont les parents des Dieux (enfin ceux de la génération de Zeus), mais ils détestent tous, pas du tout cordialement, Zeus au prétexte qu’il les a enfermé dans une prison, le Tartare, durant quelques siècles. Franchement, ils ont la rancune tenace…

Disons le tout net, s’il s’agit bien d’un hack’n slash, GoWIII comme ses prédécesseurs jouit d’une mise en scène très cinématographique. Quand on pense hack’n slash, on ne peut pas s’empêcher de voir une vue 3D isométrique plus ou moins réussie son personnage se trouvant au milieu de l’écran cerné de monstres qui meurent par poignée à grand renfort d’effets spéciaux liés aux attaques dudit personnage. Pour GoWIII, rien à voir. La mise en situation du héros se fait par des cinématiques précalculées qui amène le héros sur un terrain de combat plus ou moins large où il faudra se débarasser de quelques ennemis pour pouvoir progresser. Le terrain de combat lui-même peut faire l’objet d’une animation, et des interactions avec la mise en scène se produisent régulièrement. Loin d’être une suite successive d’affrontement, viennent s’intercaler des scènes de progression de type « plate-forme » et d’autres de types « énigmes ». Si les combats contre les monstres et les boss sont les plus jouissifs qui soient, le reste des interactions possibles ne manquent pas d’intérêt.

Kratos va bientôt en finir avec un centaure, tandis qu'à l'arrière-plan un Titan poursuit l'escalade de l'Olympe.

Ce mode de narration produit une histoire très linéaire. Aussi linéaire que la pensée de Kratos qui n’a que faire des alliés avec qui il s’acoquine puisqu’il élimine presque tout le monde sur son chemin et que la seule chose qu’il ait en tête est d’en finir avec Zeus. Et quand Kratos a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs. Les combats sont ultra-dynamiques et les moyens mis à disposition de Kratos pour éliminer ses adversaires tous plus impressionnants les uns que les autres. A ce propos, le bonhomme est loin du simple mortel et les pouvoirs qu’on lui a confié lui procure une force et une énergie absolument ignoble. Il faut le voir, avec ses lames, attraper un centaure pour le renverser au sol et lui tordre le cou. Cela fait partie des combo-finish les plus sanglantes qui peuvent être déclenchés sur un adversaire affaibli. Contrairement à un hack’n slash Diablo-like, GoW se distingue par des adversaires plutôt coriaces qui ne tombent pas du premier coup, il faut jouer d’esquive et de positionnement ou des techniques de combat pour repousser les adversaires afin de ne pas subir trop de blessures. Mais les moments les plus savoureux sont sans aucun doute les combats par étapes entre Kratos et les gros boss du jeu, et quand je dis gros, il s’agit de colosses voire de géants qui ne tiennent pas dans l’écran et dont Kratos va se débarasser en se battant sur eux contre diverses parties de leurs corps titanesques dans une mise en scène époustouflante. Kratos est un vrai bourrin sans concession. Son langage est celui de la bataille et du sang et il n’y a guère de douceur dans son monde.

Kratos dispose de plusieurs armes, il les fait progresser en les équipant et en tuant ses adversaires avec. L’expérience acquise dans une arme remplit une barre qui, quand elle est pleine, permet d’acquérir une technique supplémentaire. Chaque arme propose des styles de combat similaires mais une efficacité différente. Certaines phases du jeu obligeront le joueur à sélectionner une arme en particulier sans laquelle il est impossible de passer une rencontre. Ca et là sont disséminés des coffres et objets cachés qui permettent d’accroître les capacités du héros, à savoir sa jauge de vie et sa jauge d’énergie. Au niveau gameplay, les décors en plan fixe ont parfois quelques défauts et se déplacer sur la profondeur n’est pas toujours évident. D’autant plus qu’il faut orienter Kratos vers un monstre pour le frapper efficacement. En dehors de ça, c’est plutôt aisé et l’apprentissage est progressif. A noter quand même certains passages en mode plate-forme timée sont particulièrement difficiles quand on n’est pas doué pour sauter et se diriger avec le personnage (je me souviens avoir passé 1h et pas loin d’une 40aine d’essais sur un passage en particulier), mais dans l’ensemble, même un ours aussi peu doué que moi arrive à quelque chose.

La licence God of War existe depuis 2005, ce n’est plus tout jeune. Le dernier opus en date, God of War III date de 2010. C’est vrai que ça semble un peu réchauffé de parler de God of War maintenant, mais pas anodin. God of War s’est rappelé à mon bon souvenir pas plus tard qu’hier lorsque j’ai visionné la première démonstration de ce que sera God of War Ascension ou God of War 4. Eh oui, après avoir anéanti la plupart des dieux, on pourrait croire que Kratos a accompli tout ce qu’il pouvait accomplir. Même si la fin peut laisser supposer qu’il y a peut-être encore un ou deux trucs à faire, rien n’était moins évident qu’une suite sorte. Mais assurément, on ne peut pas laisser un tel concept de jeu, une telle qualité de mise en scène, d’innovation artistique, et de bonheur sanglant sans suite. C’est un studio de Sony Entertainement qui produit les God of War, quoi de plus naturel pour Sony que de continuer à faire vivre son gagne pain Play Station au travers d’un titre qui a déjà démontré son succès.

Pour l’histoire, je n’aurai pas forcément cru à une suite (scénaristiquement c’est fortement improbable), et j’ai bien fait puisqu’il s’agit en fait d’une pré-quelle. J’ai vu des images, et… Bon sang, ça tue ! D’ailleurs, ci-dessous, ce petit extrait en dira plus long que mon discours sur ce qui vous attend dans n’importe quel opus de la série God of War : vive les bourrins ! Il faudra être encore un peu patient pour y jouer, la sortie étant programmée pour Mars 2013.

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Cet article a été publié le lundi 2 juillet 2012 à 18:21 et est classé dans Jeux vidéos. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article en vous abonnant au flux RSS 2.0 des commentaires. Vous pouvez faire un commentaire, ou un trackback depuis votre propre site.

5 commentaires pour le moment

ChristopheG
 1 

J’adore te lire, merci Wiz.

2 juillet 2012 à 18:25
 2 

J’adore quand tu me lis, merci Gron 😉

2 juillet 2012 à 22:23
Capoune
 3 

Je suis fan de la franchise c’etait moi le pote ? :O

11 juillet 2012 à 23:32
 4 

Heu, non. On a dû m’en reparler plus tard. Mais tu vois, je ne me souviens plus que tu m’en aies parlé si c’est le cas. En attendant, je rattrape mon retard. Je parlais surtout du III ici, mais j’ai acheté le I et II réadaptés sur PS3. Et c’est du tout bon 🙂

11 juillet 2012 à 23:38
Capoune
 5 

Tu devrais tester Darksiders ca va te plaire surtout que le 2 sort bientot 🙂

12 juillet 2012 à 00:02

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