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Parlons de Diablo 3. C’est un jeu qui a fait assurément couler beaucoup d’octets sur les rivières de l’information modernes, et qui continue à en faire couler des tonnes pour diverses raisons, des plus honnorables aux moins agréables. Disons-le tout de suite, je ne suis pas un inconditionnel des jeux Blizzard. Je leur reconnais quelques bons hits (ceux auxquels j’ai joué) et je conchie le reste de manière grâcieuse. En l’occurrence, Diablo 1 et 2 sont pour moi dans le rang des jeux sans intérêt. Chacun son opinion, je sais qu’il a plu à d’autres, pas à moi. Je suis dans ma caverne, je dis ce que je veux.

Cela étant, si je décide de faire un article sur Diablo 3, c’est parce que j’ai aimé et que j’y joue encore très (trop) régulièrement depuis sa sortie qui n’est pas si vieille puisqu’il s’agit du 15 mai. En un mois de temps, il s’en est pourtant passé des choses dans le petit monde blizzardien de Diablo.

Classico-classique

Plantons le décors. De toute façon, dans ce genre de pot, c’est pas la peine d’essayer de faire pousser un rhododendron. Donc, tout commence dans la Nouvelle-Tristram. Un patelin pourri dont l’ancien emplacement s’est fait violemment atomisé par les précédentes expériences malheureuses du premier et du second opus. L’histoire à tendance à se répéter. A ce propos, si vous ne connaissez pas l’histoire de Diablo 1 et 2, on vous la résume pendant l’installation du jeu. Ca c’est pour le cas où vous auriez l’habitude d’aller prendre un café ou faire causette sur un t’chat quelconque pendant l’inintéressant processus informatique de déploiement du logiciel qui pèse son pesant de DVD si on croit encore au support matérialisé… mais je m’égare. Si je dois résumer le résumé, à Tristram première du nom, y’avait des trucs pas clairs dans ses souterrains : et paf. Ensuite y’avait des trucs pas clair ailleurs : et re-paf. Au début de notre histoire nous savons qu’il existe 7 seigneurs-démons, dont Diablo mort depuis un bail, et que 5 d’entre eux sont déjà ad patres. Il nous en reste 2 sur la liste, Bélial et Asmodan.

Sélection d'un personnage = classe et sexe. Le reste est fixe.

Mais tout cela n’a rien à voir avec le début de notre histoire, car en fait, après la création super rapide d’un personnage (qui consiste à choisir 1 profil parmi 10 composés de 5 classes et de 2 sexes, ainsi qu’un nom, et zéro personnalisation de look), vous voilà propulsé à grand coup de pied dans le décor planté et arrosé ci-dessus. Pour la petite histoire chacun des personnages s’est trouvé une bonne raison d’aller à la Nouvelle-Tristram où une météorite (c’est comme ça qu’un scientifique appelle généralement un bloc de matière qui tombe en feu du ciel après s’être frité avec l’atmosphère) s’est écrasée sur la vieille cathédrale de Tristram, celle-là même où patatra 20 ans plus tôt. Et y’a encore des crétins pour habiter dans ce patelin maudit jusqu’à la moelle… j’te jure.

Vous l’aurez compris, je suis en train de vous dire que l’entrée en matière est éculée au possible. Mais bon, si on en demandait plus à un Diablo ça ne serait plus Diablo. Donc, voilà, ça commence, on castagne 2-3 gueules de mort-vivants qui ne nous reviennent pas, on entre dans la Nouvelle-Tristram et c’est parti.

Contenu mitigé

Graphiquement, c’est moyen. Aujourd’hui on fait de la 3D avec une qualité 10 fois supérieure. La mise en scène et les décors sont sympa, mais vieux avant d’être né. Les personnages, même zoomés, manquent singulièrement de détails. Après quoi, on se rend vite compte que ça n’a pas d’importance. Le jeu est très réactif et très dynamique. Rapidement l’acquisition des nouveaux talents apporte plus à l’animation et au spectacle qu’à la finesse du design, car enfin, nous sommes dans Diablo et la finesse n’est pas le genre de le maison. Quand on se confronte à un tas de pixels composé de pas moins de 30 ou 40 monstres, on n’est plus très regardant sur les détails. Dans cet écran qui n’affiche plus qu’un enchaînement d’effets spéciaux dévastateurs, le cadets de vos soucis c’est même de savoir si notre personnage est bien toujours là au milieu de l’écran ou pas.

Quant à l’histoire, bien que le jeu soit réservé au 12 ans et plus, elle est compréhensible par un enfant de 5. Les différents personnages incarnés sont chacun à leur manière débordant de bon sentiments à la limite du sirupeux, et le « maaaal » est désespérément caricatural. Les méchants sont des crétins pétri de phrases toutes faites, ne cessant de répéter sans arrêt qu’ils sont les meilleurs, que vous êtes nul, et qu’ils vont vous arrêter une fois pour toute alors qu’il ne savent manifestement pas comment faire. Un de mes amis a dit « hollywoodien » : ouais, l’adjectif convient. Car même si scénaristiquement ça ne vole pas haut, c’est du bon spectacle, servi par des cinématiques absolument magnifiques.

Zoom (oui, zoom !) sur le personnage dans l'acte 2

Apparemment (je dis apparemment parce que je n’en sais pas plus que ce qu’on m’en a dit sur les précédents Diablo), le principe de niveau de difficulté déblocable reste d’actualité. A savoir, on commence le jeu niveau 1 dans le mode dit « normal » et on liquide l’histoire complète découpée en 4 actes en arrivant normalement autour du niveau 30. Après quoi, on peut refaire le jeu en mode « cauchemar ». Ce qui change entre les deux, pas grand chose. L’histoire est stricto senso la même, les monstres sont simplement plus costaud. En fait, le niveau de difficulté du jeu croît avec le niveau si bien qu’après avoir fini l’acte IV en mode normal, l’acte I en mode cauchemar propose une continuité du degré de difficulté atteint. Et ainsi de suite, quand on a fini « cauchemar » on passe à « enfer » et quand on a fini « enfer » on passe à « armageddon ». Heureusement qu’on s’arrête là, parce que je ne vois pas trop quel qualitificatif ils auraient pu trouver pour un mode supérieur.

Le niveau maximum de progression d’un personnage est 60, ce qui est accessible normalement vers la fin de « enfer » si on n’a pas pris de raccourcis. Non seulement il faut avoir terminé « enfer » mais aussi avoir atteint le niveau maximum pour entrer dans « armageddon » et là, un autre jeu commence, puisque le niveau des adversaires augmente, mais plus le nôtre… ouille bobo. Et je peux vous dire qu’après avoir passé un certain temps dans l’acte I de l’Armageddon et pas plus de 10 secondes en vie dans l’acte II du même mode, terminer le jeu dans ce mode c’est plus que du sport, c’est de l’acharnement thérapeutique.

Le point noir

Pour en savoir plus, passons au point le plus obscur et contestable du jeu : contrairement à ce qu’on pourrait penser, Diablo est un jeu « en ligne ». On ne peut y jouer que si l’on dispose d’une connexion internet. Bon, c’est pas tellement une affaire que d’être branché au net de nos jours, si ce n’est que le plaisir que l’on prend majoritairement en solo avec ce jeu nous oblige à être connecté quoi qu’il arrive. Autrement dit, on n’achète finalement qu’un client lourd et un accès illimité aux serveurs de jeu, lesquels sont nécessaires pour jouer. Ce qui veut dire aussi que quand Blizzard effectue ses maintenances ou se trouve incapable d’assurer le service, on ne peut pas jouer (et puis de toute façon, c’est marqué dans le CLUF, vous n’aviez qu’à le lire… Ah oui, il faut acheter le jeu et l’installer pour signer le CLUF, c’est vrai 😉 ). Qu’à cela ne tienne, on a alors le temps d’aller ronger son frein sur les forums officiels où fleurissent à une vitesse hallucinante les récriminations, plaintes et autres insultes à l’égard du fournisseur de jeu pour son incompétence et son choix d’exploitation. A noter quand même qu’il y a eu tellement de problème technique depuis le lancement que l’association UFC-Que choisir a mis en demeure Blizzard relativement aux problèmes rencontrés par les joueurs, mais aussi sur cette politique jugée abusive de restreindre l’accès d’un jeu solo de la sorte.

Mais éclaircissons ce point : si Blizzard à fait de ce jeu « solo en ligne », c’est pour deux raisons :

  1. Diablo 3 n’est pas qu’un jeu solo. On peut y jouer à plusieurs. Mais plutôt que d’héberger une partie sur sa propre machine et d’inviter des potes à jouer en LAN ou en WAN, les parties sont automatiquement instanciées sur un serveur distant, ce qui permet à nos potes de nous rejoindre à tout moment, et même des inconnus si on n’y prend garde.
  2. Un système de hall de vente comme on peut en trouver dans n’importe quel MMORPG permet de revendre ou d’acheter des trouvailles, parmi cette somme faramineuse d’objet magique que l’on peut trouver dans le jeu. Et là réside principalement l’intérêt de Blizzard. En hébergeant cette fonction, ils en maîtrisent complètement la sécurité, ce qui leur permet de proposer un service tout à fait nouveau : la possibilité d’acheter et de vendre ces objets virtuels non pas avec l’argent du jeu, mais avec du vrai argent ! Et bien sûr, ce faisant, de prendre une commission sur chaque vente.

C’est alors que se crée deux communautés distinctes de joueurs, ceux qui jouent pour jouer, et ceux qui jouent pour gagner de l’argent (et en faire gagner à Blibli au passage). Cocasse non ?

Le hall des ventes : le prétexte...

Je serai curieux de connaître un peu les statistiques de ventes et l’apport procuré par le hall de ventes argent réel (dont l’ouverture ne cesse pour l’instant d’être repoussé pour diverses raisons qui ne sont probablement pas les bonnes), curiosité purement malsaine, bien sûr. Mais en cela, malheureusement, Blizzard n’est pas un précurseur. Les joueurs qui obtiennent des objets en jeux (ou de l’argent du jeu) et les revendent constituent un phénomène courant depuis l’avènement des jeux en ligne. On avait coutume de les appeler « farmeur chinois », souvent parce qu’ils s’agissaient effectivement d’êtres humains asiatiques payés une misère pour jouer et récolter des ressources virtuelles que leur employeur revendait alors à des joueurs, activité absolument illégale mais prolifique si l’on considère que rien de ce qui concerne le fric n’existe sans raison. Avec Blizzard, c’est un fait, c’est légal, et le quidam moyen peut en profiter. De là à en faire un métier il n’y a qu’un pas. Après tout, certains vivaient déjà de leurs revenus de Second Life.

A quoi bon tout ça ? Le jeu à plusieurs, on voit l’intérêt, mais imaginer qu’on puisse tirer profit de la revente d’objet virtuels utilisables uniquement dans Diablo III, c’est difficile. Quand on sait que le niveau de difficulté Armageddon est tel que seuls les objets les plus puissants du jeu permettent d’y progresser, on peut comprendre l’idée. Cela étant, une fois le jeu terminé dans ce niveau de difficulté, ce qui avec un peu de « farming » des niveaux maîtrisés et de recherche dans le Hall de vente argent « normal » est tout à fait faisable, on a normalement atteint l’objectif normal d’un joueur normal. Après une telle déclaration, vous l’aurez compris, je considère bien tout ce que j’ai dit sur le reste comme « anormal », ce n’est plus un jeu, c’est autre chose de difficilement définissable.

Le reste est fun

A part ça, on accepte assez volontier que Diablo III soit un jeu fun. Des pratiquants de la série m’ont avoué avoir préféré le 2, ce qui explique pourquoi il y en a eu un troisième, mais depuis le temps qu’on l’attendait (10 ans non ? ), il était indispensable qu’il soit capable de capter l’attention d’un nouveau public, et je pense que c’est réussi. On peut aborder Diablo III comme une suite ou comme un hit à part sans souffrir d’avoir manqué quelque chose.

Après quoi, on retiendra que Diablo III appartient au genre des Hack’n-slash et qu’en tant que tel, c’est un véritable défouloir et un parmi les meilleurs. Chaque niveau de chaque personnage apporte son lot de techniques nouvelles. En 2 boutons de souris et 5-6 touches de clavier on dispose de tout l’arsenal offert par chacune des classes.

Jouer en équipe est exemplaire de simplicité. Il suffit d’ouvrir la partie de son personnage et de permettre aux amis (ceux du réseau Battle.net) de vous rejoindre pour qu’ils puissent débarquer à 1, 2 ou 3 dans votre monde. Dès l’entrée d’un nouveau personnage, les monstres deviennent instantannément plus fort (ce qui peut surprendre car le nouveau venu n’est pas immédiatement à vos côtés pour vous aider à le combattre). On peut demander à se faire inviter, inviter, et chater avec ses amis à tout moment. Un départ du groupe, et aussitôt les méchants deviennent moins fort. Bref, c’est bien fichu.

On peut aussi démarrer n’importe quel chapitre de n’importe quel acte de n’importe quel niveau de difficulté qu’on a déjà découvert. En revanche, on ne peut entrer dans la partie d’un copain dans un niveau de difficulté qu’on n’a pas encore débloqué. En équipe, les différences de niveaux se comblent à l’avantage du moins élevé des personnages qui gagne proportionnellement plus d’expérience que son camarade plus haut niveau, ce qui permet de se recaler très facilement. Bref, tout est fait pour favoriser l’accès au jeu de diverses manière, y compris dans le principe classique des Diablo, à savoir le portail de ville qui ne requièrent aucune ressource pour être utilisé.

S’ajoute à cela un système d’artisanat qui est aussi simple qu’il devient rapidement inutile, car tout objet créé par ce biais, consommant des ressources chèrement acquises, se voit doté de caractéristiques aléatoires et il est rare qu’elles conviennent parfaitement au personnage. Qu’à cela ne tiennent, via un coffre, toutes les ressources, créations, composants et or sont partagées entre tous nos personnages. Ce qui ne convient pas à l’un peut parfois convenir à l’autre.

La fioriture

Pour les amateurs de défis, il existe tout un tas de petit plus. Les exploits (succès, hauts faits, peu importe leur nom, ça existe dans presque tous les jeux à présent) font une fois de plus partie intégrante du jeu. La réussite de chacun d’eux alimente une ressource tout à fait inutile que sont les éléments de la bannière. Cette bannière de « joueur » (c’est la même pour tous les personnages) peut être posée en jeu pour le fun, elle n’apporte strictement rien. Dans le jeu à plusieurs, une banière est posée à côté du point de téléportation en ville et cliquer dessus permet de rejoindre instantannément le personnage propriétaire. Cette bannière est personnalisable et les éléments qui la composent sont acquis en accomplissant les exploits. Il en existe une tonne, depuis la simple réussite des différents actes dans les différents niveaux de difficulté, jusqu’aux petits trucs à faire en plus dans certains combats sans compter les défis débiles comme fabriquer 200 objets, tuer 1000000 de bestioles, etc..

Et pour les hardcore gamer de la mort, il y a le mode « extrême » ! Créer un personnage dans ce mode est rapidement débloquable. Il consiste à créer un personnage dont la première mort sera la dernière et définitive (comme dans la vraie vie). Oui, quand le personnage sera mort, on pourra l’effacer, on ne pourra plus l’utiliser. Inutile de vous dire que ne pas mourir dans ce jeu est extrèmement difficile, surtout quand on aborde le mode Enfer puis l’Armageddon où il faut parfois réaliser un 20aine d’essais ne serait-ce que pour passer un pack de monstre élite. Alors le mode extrême, n’en parlons pas, c’est pour les fous furieux.

Conclusion

Je ne retire pas à Diablo III un certain attrait. C’est un jeu fun et défoulatoire, simplement réussi mais on est loin du titre d’exception. On se prendra au jeu de celui qui aura la plus grande (comprendre, celui qui ira le plus loin, voir qui finira le jeu en Armageddon) assez pour farmer un peu, et se donner les moyens de lancer l’ultime défi. Et puis après, on l’oubliera. Je n’aime pas du tout l’idée que la communauté de ceux qui veulent gagner de l’oseille soit confondues avec celle d’un simple joueur comme moi, car cela risque d’augmente artificiellement le prix des objets dans le Hall de vente qui malheureusement, compte tenu de peu de chance qui me caractérise dans les jeux, s’avère un outil indispensable pour progresser étant donné que j’équipe mon personnage plus facilement avec ce que j’achète qu’avec ce que je trouve ou fabrique. On pourra aussi regretter le déséquilibre flagrant des classes par rapport au contenu et l’obligation de se conformer à un style de jeu pour passer certaines difficultés alors que chaque classe offre bien plus de possibilités. Si on s’en tient aux modes Normal, Cauchemar et Enfer, on peut néanmoins largement s’amuser avec chacune des 5 classes. Cela étant, il ne faut qu’une petite vingtaine d’heures pour remplir cet objectif avec un personnage quand on connaît bien l’histoire et ce malgré le fait que certaines cartes soient totalement aléatoires. Donc, à moins d’être un acharné, la durée de vie reste quand même assez faible.

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Cet article a été publié le vendredi 15 juin 2012 à 18:22 et est classé dans Jeux vidéos. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article en vous abonnant au flux RSS 2.0 des commentaires. Vous pouvez faire un commentaire, ou un trackback depuis votre propre site.

Un commentaire

Gae
 1 

J’avais bien aimé le 1 et le 2 à l’époque, et je me suis amusé sur celui ci, mais il y a quelques points bien précis qui m’ont déçus :

– Le système de loot, comme le reste du jeu, est programmé sur les 60 niveaux du jeu, ce qui fait qu’en mode normal et même cauchemar on ne loot que de la camelote, quelques jaunes à peine meilleurs et pratiquement aucune chance d’avoir du légendaire ou du set. Du coup c’est très générique et on se lasse rapidement des trillions d’objets aléatoires dont 99% sont aussitôt vendus/recyclés et le reste monte les stats, mais bof quoi … Dans DI et DII tu n’avais pas à te farcir le jeu en entier X3 par personnage pour éventuellement commencer à looter des trucs non génériques.
– le mode online permanent, imposé unilatéralement et n’apportant aucune plus value pour le jeu solo.
– La prépondérance de l’hôtel des ventes pour améliorer le matos de son personnage. Si on veut s’en passer, bonne chance pour farmer du set ou du légendaire.
– Les méchants du jeu, totalement insipides.

A part ça, les animations et l’effet de puissance des coups est super bien rendues et la facilité avec laquelle on peut jouer en coop vraiment bien fichue.

18 juin 2012 à 13:34

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